Tristan et Isolde
L’honneur exigeait un philtre de mort, l’inconscient a répondu par un philtre d’amour. Et la passion interdite, trop longtemps refoulée, éclate soudain au grand jour, rompant toutes les digues. Jamais le désir inextinguible n’a été exprimé avec autant de puissance que Wagner dans Tristan et Isolde, représentation la plus absolue de l’amour-passion en Occident. Mais […]
Synopsis
L’honneur exigeait un philtre de mort, l’inconscient a répondu par un philtre d’amour. Et la passion interdite, trop longtemps refoulée, éclate soudain au grand jour, rompant toutes les digues. Jamais le désir inextinguible n’a été exprimé avec autant de puissance que Wagner dans Tristan et Isolde, représentation la plus absolue de l’amour-passion en Occident. Mais cette consomption qui jamais ne s’arrête, et fait souffrir autant qu’elle fait jouir, est-elle un savoir mystique ou une dangereuse illusion ? Pour les amants sacrés, la dissolution dans la nuit éternelle semble être la seule issue possible. Wagner craignait que son opéra ne rende fou ; pour le spectateur submergé par les vagues de la mélodie infinie jusqu’au paroxysme final, Tristan et Isolde représente une expérience unique. Et pour apparier le fond brûlant et la forme pure, il fallait réunir rien moins que Sir Simon Rattle à la tête du London Symphony Orchestra ; Nina Stemme et Stuart Skelton, mythiques interprètes des rôles-titres ; et Simon Stone, idéal pour révéler ce qu’un tel soleil noir signifie pour nous aujourd’hui.